Authenticité, apprendre à désapprendre & autres petits pas
C'est pas super sexy comme titre, mais c’est honnête. J'essayerai quand même de faire mieux la prochaine fois 😅
Un souhait pour 2025 : authenticité
Communiquer ici, c’est ma façon de concrétiser un souhait que j’ai formulé pour 2025 : vivre et travailler avec plus d’authenticité.
J’en ai marre d’essayer de faire comme les autres et de forcer sur des réseaux sociaux où je ne me reconnais pas.
LinkedIn sonne faux, Instagram est trop lisse, Facebook… n’en parlons même pas, pour moi c’est la jungle !
Relancer cette newsletter, c’est m’inspirer de ce que les autres font, certes, mais sans finir par se comparer ou essayer de rentrer dans le moule.
Ici, je vais pouvoir m’exprimer librement, sans suivre telle ou telle méthode de rédaction en fonction du réseau social, sans me demander si la première ligne va “choquer”, ou si le visuel va générer des likes.
Du coup (pour info, j’utilise beaucoup du coup, c’est comme ça. J’assume 😅), me revoilà ici, sur Substack, avec un projet que j’ai envie de réveiller depuis un moment : ma newsletter de la petite loutre de l’espace, aka Otter Space Webventure !
Retour aux origines : pourquoi une loutre ?
Quand j’ai lancé ce Substack, il était tout en anglais.
C’était censé être une sorte de blog pro, une extension de mon portfolio de l’époque (l’ancienne version de mon site actuel).
Et puis, en imaginant un logo, j’ai eu l’image d’une petite loutre, dans sa navette, explorant l’univers digital.
Pourquoi une loutre ? Parce que c’est mignon. Mais pas que.
Une loutre, c’est aussi curieux, joueur, solidaire (vous avez vu cette vidéo des deux loutres qui se tiennent la patte pour ne pas dériver ? 🥺 tellement mignon).
C’est devenu mon symbole de curiosité, d’entraide et d'exploration hors des sentiers battus.
Et ça colle parfaitement avec ce que je veux construire ici et dans mon business.
Dans cette newsletter, l’idée c’est de partager les coulisses de mon activité d’entrepreneure, mes essais, mes ratés… et partager mes connaissances aussi, que ce soit sur la création web, les outils digitaux ou autre.
(Je vais essayer de pas trop dériver — mais je ne vous promets rien 🤭)
S’entourer et échanger
Depuis quelque mois, je fais partie d’un réseau qui s’appelle Les Rayonnantes. Une safe place d'entrepreneuses sous forme associative, un véritable réseau d’entraide dans lequel je me sens tout à fait à ma place.
C’est là que j’ai remarqué à quel point il est précieux et rassurant de pouvoir échanger avec d'autres personnes qui traversent les mêmes tornades que moi :
Les problèmes d’organisation ;
Les doutes existentiels ;
Les limites à poser avec les clients, etc.
J’en parlais justement la semaine dernière avec une consœur Rayonnante, et le même sujet revenait : cette pression inutile qu’on se met, souvent seule, souvent en silence.
Et à côté de ça, une autre discussion avec une future cliente (elle aussi issue du monde de l’agence, comme moi), qui me confirme que cette pression, c’est plutôt l’héritage d’une façon de faire d’un autre temps, d’un modèle classique à bout de souffle.
Ces conversations me nourrissent. Elles me rappellent qu’on a le droit — le devoir même — d’aligner qui on est avec ce qu’on fait. Et de ne plus suivre bêtement ce qu’on nous dit de faire.
S’assumer solopreneure
Tout ça m’amène à parler de mon quotidien de solopreneure.
Au début, je n’aimais pas ce mot. Trop concept… trop start-up nation. 😬
Mais un jour, déclic : je ne suis pas juste freelance, je suis aussi porteuse d’un projet, un projet entrepreneurial, et tout ça, bah en solo.
Et pour faire ça, j’ai dû construire une identité, me positionner, créer des offres, les vendre…. apprendre tout un tas de choses pour être à l’aise dans ce nouveau rôle.
Et du coup (coucou toi !), j’ai réalisé récemment que se mettre à son compte, ce n’est pas seulement apprendre un nouveau mode de travail. Personnellement, j’ai surtout dû désapprendre.
(Beaucoup, vraiment beaucoup.)
Apprendre à désapprendre
Comme je le disais, j’ai souvent cette discussion avec d’autres entrepreneur·es, et ça revient comme un thème de fond récurrent : j’ai vraiment besoin (encore maintenant); de déconstruire ce que je pensais être la norme.
Quelques exemples :
La culture d’entreprise aux horaires rigides que je continue de m’imposer parfois.
Le culte du client roi et le “toujours dire oui”.
La gestion du temps pensée uniquement pour la productivité.
La culpabilité de ralentir pour se ressourcer.
L’urgence comme mode de fonctionnement par défaut.
Dire NON aux autres, se dire OUI à soi
Apprendre à dire non, c’est un des trucs les plus difficiles que j’ai eu à intégrer.
Et pourtant, dire non, c’est simplement se dire oui à soi-même (coucou Mel Robbins 👋).
C’est en posant mes limites que je commence à attirer le bon réseau, à m’aligner, à bosser avec des gens qui respectent mon rythme et mes valeurs.
Parce que oui : les anciens modèles se cassent la figure, et c’est tant mieux.
Trouver une autre façon de travailler
Je culpabilise encore parfois. Quand je prends mon lundi matin. Quand je décide de finir plus tôt que prévu. Quand je reporte. Quand je procrastine.
Toute cette logique d’entreprise autour de la productivité, de la rentabilité… elle use les personnes les plus sensibles. Celles qui veulent bien faire. Et au final, ça les épuise.
J’ai dû désapprendre l’urgence, le “toujours dispo”, les réponses instantanées.
Et à la place, j’ai mis en place une méthode d’organisation spécifique qui me permet justement d’être efficace, mais sans stress.

S'autoriser, c'est aussi se dire que si on n'a pas envie de rester derrière son écran pour travailler, on peut aller profiter du soleil sans culpabiliser.
🎤 Le lundi au soleil, comme dirait l'autre ! C’est une chose que l’on peut se permettre.
Mon système et mes outils du moment
J’ai tout testé en méthode papier :
Les agendas (que je ne remplissais pas),
Les plannings muraux (avec des deadlines que je ne respectais pas),
Les carnets d’organisation (au grand dam de mon porte-monnaie 😅).
Et au final, ce sont les outils digitaux qui fonctionnent le mieux pour moi :
J’utilise Clockify au quotidien pour suivre mon temps sur mes projets, ceux de mes clients… tout y est listé et disponible ensuite sous forme de rapports détaillés.
Le vendredi en début d’aprem, je fais le bilan de ma semaine, je regarde un peu où est parti mon temps, et j’essaie de voir comment mieux équilibrer ma to do list.
Je fais aussi un brain dump pour vider mon cerveau avant le week-end (ça c’est sur papier par contre, la seule méthode efficace pour réellement me libérer l’esprit).
Et je bloque ensuite des créneaux de travail pour planifier la semaine suivante avec le classique Google Agenda, en m’adaptant aux rendez-vous déjà posés, aux deadlines, et à mon énergie du moment.
C’est simple, mais efficace.
En parallèle, côté orga, j’écoute beaucoup les conseils de :
Clémentine des Optimalistes. Dans son podcast, elle parle notamment de la culpabilité à ralentir, de la gestion du temps, et de l’organisation personnelle.
Je me suis reconnue, à 1 000 %.
Mickaël Nardi, coach spécialisé en TDAH. Il anime d’ailleurs une table ronde ce soir sur la procrastination, et je me suis inscrite. Je vous en dirai des nouvelles. (Il reste peut-être des places !)
Avant de terminer et pour en revenir à un autre modèle à bout de souffle : les méthodes de prospection d’un autre temps.
J’ai grandi dans un monde où le commercial = forcing.Encore un truc à désapprendre…
Et pour m’aider, j’ai découvert Leïla de Holo Studio, qui propose une méthode de prospection éthique et responsable. Je viens de m’inscrire à sa toute nouvelle formation Opération Prospection (elle est d’ailleurs encore dispo au prix de lancement jusqu’à ce soir).
Je vais m’y mettre bientôt, je vous en dirais des nouvelles !
Et voilà, c’est fini pour aujourd’hui !
Mon intention avec cette newsletter, c’est de partager mes expérimentations, mes apprentissages, mes erreurs aussi, etc. Mais surtout : qu’on puisse s’entraider.
Alors si vous vous lancez, ou si vous avez des galères, des interrogations, des blocages... ou envie de papoter.
Écrivez-moi ou laissez un commentaire 😊
On est tous et toutes dans le même bateau (ou la même petite navette spatiale, pour rester dans le thème).
À très vite,
Marie-Ange et la petite loutre de l’espace 🦦
J'adore <3